Ce festival a lieu à quelques petits kilomètre de la Ker Brunat. L’ambiance est familiale avec une programmation éclectique. Très sympas, nous recommandons.
Des navettes sont généralement prévues.

Ouest-France

Article paru le 21 janvier sur Ouest France
ENTRETIEN. Festival L’Armor à sons : « On est très satisfaits de ce cru 2022 »

La programmation du festival de Bobital (Côtes-d’Armor), qui aura lieu du 1er au 3 juillet, a été dévoilée vendredi 21 janvier. Satisfaits de ce millésime 2022, les co-présidents recherchent maintenant des bénévoles.

La 12e édition du festival L’Armor à sons aura pour thème le Far West.
La 12e édition du festival L’Armor à sons aura pour thème le Far West. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Une partie de la programmation du festival L’Armor à sons, qui se déroulera à Bobital (Côtes-d’Armor) du 1er au 3 juillet, a été dévoilée. Le défi pour cette douzième édition : trouver un millier de bénévoles. Entretien avec Olivier Chouannière et Yoann Réhel, les co-présidents de l’association Bowidel.

Yoann Réhel et Olivier Chouannière, co-présidents de l’association Bowidel. | OUEST-FRANCE

Vous avez annoncé les premiers noms de L’Armor à sons vendredi 21 janvier, avec Julien Doré, Niska, Georgio…

Oui, on a annoncé la moitié de la programmation et l’autre annonce se fera d’ici à un mois. On est très satisfaits du cru 2022.

Quelles sont les nouveautés ?

Cette année, nous aurons une scène majeure et une deuxième dans un univers plus chaleureux, sous un chapiteau ouvert.

Mais la grosse nouveauté, pour le public, c’est notre format de trois jours. C’était une volonté depuis deux ans. Quand on monte un village dans le village pour deux jours, ça passe tellement vite… On est aussi dans un équilibre global où amortir des coûts de structure et des frais de communication sur trois jours, c’est plus simple que sur deux.

Par contre, le dimanche est une journée particulière. On arrêtera donc les concerts plus tôt, à minuit (au lieu de 2 h le vendredi et samedi). L’idée n’est pas de faire plus, mais autrement. Notre tête d’affiche, Julien Doré, nous permet d’être sereins.

Vous avez dû annuler vos deux dernières éditions à cause de la crise sanitaire. Comment avez-vous organisé celle-ci ?

En 2020, on était essentiellement en visio, ce qui était difficile notamment pour prendre les décisions d’annulation. Le fait de se voir en 2021 a permis de recréer des liens, de discuter. Il a fallu qu’on soit fort pour rebondir.

L’an dernier, l’incertitude était beaucoup plus forte, notamment sur la jauge. Là, on a travaillé sur un format quasi-normal. On y va avec une volonté forte d’exister, dans un cadre qu’on connaît.

Vous êtes donc positifs ?

Oui, mais on n’est pas dans un monde parallèle. On a pris des risques pour notre festival d’hiver (reporté sans nouvelle date pour le moment, NDLR). Mais pour l’été, on pense que les gens auront une volonté forte de sortir, d’aller dans des événements à l’extérieur. On est positif parce qu’on a une équipe motivée et une programmation pour laquelle on n’a pas à rougir. Maintenant, un des défis de demain, est de trouver plus d’un millier de bénévoles.

Quelle jauge de public prévoyez-vous ?

On a le droit à 15 000 – 16 000 personnes sur le site. On n’a pas vocation à aller au-delà. On reste à l’image de notre commune. Si les gens viennent chez nous, c’est aussi parce qu’on est un festival à taille humaine.